QUE SONT-ILS DEVENUS ?

CE VOLET VOUS FERA CONNAÎTRE D'ILLUSTRES INCONNUS QUI EN D'AUTRES TEMPS EURENT DES IDÉES DE GÉNIES ET QUI SOMBRÈRENT DANS UN OUBLI TOTAL ET QUE J'ESSAIE DE DÉTERRER BIEN HUMBLEMENT...

AUTRE DÉCOUVERTE

Un ingénieur espagnol, hôte de la France depuis 1939, vient de découvrir un procédé de cinéma à relief sans défaut. H. Elelio Lopez est un petit homme mince et actif, d'une cinquantaine d'années, qui bricola longtemps en solitaire en Espagne et à Clermont-Ferrand, dans une chambre minuscule où il travaillait à genoux. Ingénieur du son dans une firme de cinéma il avait décidé de se consacrer au cinéma en relief. Dix années de travaux viennent d'aboutir et M. Lopez a tourné il y a quelques semaines avec les producteurs Yves Allégret et Blondy, une bande d'essai. Cette bande a été projetée, sans lunettes, sans équipement spécial dans la salle. Les spectateurs ont pu voir les chevaux bondir, les figurants se déplacer, avec l'apparence parfaite du naturel. Un chanteur-vedette est déjà pressenti, plusieurs producteur intéressés, une des plus grandes salles d'exclusivité retenue, car les premiers tours de manivelle d'un grand métrage en relief seront donnés incessamment. La technique de M. Lopez se résume ainsi : Une caméra à multiples objectifs pour la prise de vues; La même combinaison d'objectifs pour la caméra de projection. Un écran parallépipédique fait de lamelles de cristal déposées au premier plan longitudinalement et, au second plan serrées par centaines les une contre les autres perpendiculairement aux premières. Dans l'intérieur de l'écran circule un liquide chimique dont la formule est le secret de M. Lopez qui assure lui-même le développement de ses pellicules. Cette combinaison supprime les lunettes polarisées bicolores, les pellicules impressionnées en couleurs, les écrans tramés stéréoscopiques, les équipements spéciaux des salles qui sont respectiment les caractéristiques des techniques anglaise, américaine, française et russe.

LE SOLEIL 24/06/1947

PÉTROLE DE LAIT

(VICTORIA)- Du pétrole obtenu à partir du petit lait de vache ? C'est possible, certifie dans un rapport déposé sur le bureau du gouvernement australien de Victoria, un professeur de chimie industrielle, le docteur Fred Molyneux. Dans une première étape, le petit lait, liquide qui peut se séparer du lait caillé, serait transformé en méthane, qui à son tour serait converti en pétrole à un coût de 25 à 30 cents le litre. Une usine de traitement pourrait produire 1500 tonnes de pétrole par jour, selon les estimations du Dr. Molyneux.

NOSTRA 19 au 25/11/1979

BOUSSOLE POUR AVEUGLE

M. Reginald-E. Beauchamp, artiste commercial de Philadelphie, auteur (sic) d'une boussole à l'usage des aveugles, montre ici au caporal de Marine Louis Schilt comment on utilise cet instrument. Beauchamp est à fabriquer trois cents autres de ces compas à Valley Forge pour les hôpitaux de la Marine et de l'armée. La sphère, contenant des aimants, oscille lorsqu'elle est suspendue et un indicateur fixe la direction nord.

LA PATRIE 09/01/1945

UNE AUTOMOBILE QUI NE COÛTE QUE $ 175.00 (1950)

Stuart M. Moule, un étudiant de 17 ans est photographié ici au volant de l'automobile qu'il vient de construire au coût total de $ 175.00. Stuart dit que la voiture qui pèse 400 livres peut filer à une vitesse de 30 milles à l'heure et n'utilise qu'un gallon d'essence par 63 milles. Les pare-chocs de l'avant et de l'arrière sont en acier. Les essieux, le volant et les ressorts sont des parties d'un scooter à moteur. Il y a un inconvénient cependant : l'auto ne peut faire marche arrière. Stuart ne s'en fait pas pour cela. Il continue son travail et espère d'ici peu surmonter cette difficulté.

LA PATRIE 07/01/1950

À SUIVRE...