dimanche 25 mai 2008

LE PIÈGE AMÉRICAIN / DE DALLAS À MONTÉAL

FABIENNE LAROUCHE, UNE FEMME QUE J'ADMIRE PAR-DESSUS TOUT POUR SA DÉTERMINATION ET SA CRÉATIVITÉ NOUS PRÉSENTERA SON PREMIER FILM INTITULÉ : "LE PIÈGE AMÉRICAIN".

FABIENNE LAROUCHE

METTANT EN VEDETTE RÉMY GIRARD, CE FILM NOUS RACONTERA LA VIE DE LUCIEN RIVARD, UN HOMME LIÉ AU TRAFIC DE LA DROGUE ET D'ARMES EN AMÉRIQUE DU NORD.



RÉMY GIRARD

Ce film me ramène avec bonheur à cette mémorable journée qu'a été le 18 septembre 1998. En effet, j'ai eu la joie de passer toute la journée avec nul autre que Pierre Salinger, ancien attachée de presse de John F. Kennedy.

Ceci fera l'objet d'une prochaine chronique.

Mais cette journée fut fascinante également, car notre équipe du magasine ÉNIGMA, dont Christian Robert Page était le rédacteur en chef, invitait également M. Maurice Philipps en sa qualité d'écrivain.

M. Philipps fut invité pour son livre intitulé "DE DALLAS À MONTRÉAL", puisque le thème le thème de la conférence était "Conspiration, le pouvoir secret".

Le sous-titre de son livre est également évocateur "LA FILIÈRE MONTRÉALAISE DANS L'ASSASSINAT DE JFK".

Ce livre fut publié aux Éditions de l'Homme en 1996.

Dans son ouvrage, M. Philipps nous parle de Lucien Rivard et de son éventuel complicité dans l'attentat de Dallas.

À l'intérieur de son oeuvre, M. Philipps nous fait part de trois ans d'enquête exhaustive sur le meurtre de JFK.

Certains faits de son livre méritent d'être soulignés.

Ainsi, selon M. Philipps, l'assassinat de JFK fut l'oeuvre, non pas de la MAGIC BULLET (théorie de la Commission Warren faisant d'une balle unique la responsable de tous les dégâts lors de l'attentat), mais bien d'un tir concerté de 14 balles. D'ailleurs à ce sujet, le titre de son premier chapitre est très clair: L'assassinat de Kennedy : une opération militaire.

Les indications telles que AZ-188, nous indique le numéro de cadre du fameux film de Abraham Zapruder sur l'assassinat de John F. Kennedy que vous pouvez aller visionner image par image à l'adresse suivante :

http://images.google.ca/imgres?imgurl=http://www.fanopabo.com/blog/images/zap295.jpg&imgrefurl=http://www.fanopabo.com/blog/index.php%3FOh-mon-dieu-ils-ont-tue-kennedy&h=494&w=500&sz=145&hl=fr&start=12&um=1&tbnid=DCuE3wO9gfULvM:&tbnh=128&tbnw=130&prev=/images%3Fq%3D%2522mary%2Bmoorman%2522%26um%3D1%26hl%3Dfr%26sa%3DN

Voici, selon M. Philipps, l'ordre tiré de ces 14 balles :

01- Premier coup de feu atteint M. Kennedy à la gorge (AZ-188). Tiré probablement de l'intérieur d'une boîte de carton, selon le son entendu d'un pétard ou de celui d'un retour de flamme d'une automobile, placée sur une bouche d'égout située à gauche de la route près du tunnel de chemin de fer où des témoins ont affirmés avoir vu sortir de la fumée et trouvé des éclats de papiers.

02- Un projectile touche la route. Selon trois témoins à savoir le shérif de Dallas M. J. E. Decker, Mme Virgie Rachley et l'agent de police Starvis Ellis, une balle rebondit et fit des étincelles à l'arrière de la voiture. Ellis ne fut jamais interrogé par la Commission Warren...

03- Premier coup qui atteint le gouverneur Connally (AZ-225). Connally fut formel devant la Commisson Warren il entendit le premier coup de feu, vit la réaction du président et ne fut touché qu'après...donc près de trois secondes plus tard selon le film de Zapruder. Il donc impossible qu'il fut touché par la même balle.

04- La balle qui a atteint Kennedy dans le dos (AZ-228). Toujours selon le film de Zapruder, nous voyons le président poussé par l'avant par l'impact d'une autre balle. D'ailleurs d'autopsie révélera un impact de balle dans le dos d'une profondeur d'au moins 5 centimètres.

05- Une balle perdue blesse James T. Tague. M. Targue, spectateur innocent de la tragédie, fut blessé à la joue par un éclat de ciment. Après avoir avertis des policiers, ceux-ci trouvèrent l'impact d'une balle sur un trottoir au sud de Main Street. Des experts calculèrent que le point de départ de cette balle n'était pas le fameux dépôt de livre où se serait tenu Lee Harvey Oswald mais bien d'un autre édifice, le Dal-Tex Building.

06 et 07- Deux balles retrouvées dans la terre. Deux témoins, Wayne et Edna Hartman virent deux dépressions dans la terre au centre de Dealy Plaza. Des policiers dirent à ces témoins qu'elles furent causées par des impacts de balles.

08 et 09- Balles provenant de Dallas County Records Building. Deux sillons laissés par des balles, un sur le trottoir nord et l'autre sur le trottoir sud de Elm Street indiquent le Dallas County Records Building comme point de départ.

10- Le coup fatal porté à la tête venant d'un pistolet (AZ-313). Deux balles de calibre .45 furent trouvées et photographiées. Ces deux balles ont ensuite disparues mystérieusement de la circulation. Selon l'agent des services secrets Clint Hill (celui que l'on voit sauter à l'arrière de la voiture présidentielle) le son de cette balle était totalement différent des autres entendus. De plus, l'agent de police J. W. Foster trouva une balle de calibre .45. Une balle visiblement déformée par un impact. Un agent, se disant du FBI, fut photographié alors qu'il ramassait cette balle. Le Bureau nia toute intrusion et l'agent ne fut jamais formellement identifié.

11- Un deuxième coup de pistolet. Le fils d'un témoin de l'assassinat trouva ce jour-là une douille d'un calibre .38 par terre. Le père la remit à un journaliste, Bill O'reilly, vers le milieu des années 1970 et celui-ci alla la porter à un enquêteur du comité de la Chambre sur les assassinats, Gaeton Fonzi. M. Fonzi affirma avoir reçu cette balle et l'avoir ensuite donnée à un enquêteur principal, Cliff Fenton. En 1982, Fenton dénia cette information.

12- Une balle provoque des étincelles sur la route. Un autre témoin, le cheminot Royce G. Skelton, affirma avoir entendu deux coups de feu, puis avoir vu une balle percuter le sol, pour aller se perdre sur le terre-plein au milieu de Elm Street.

13- Coup provenant de la butte gazonnée après la balle du cadre 313 (AZ-323). Plusieurs spectateurs entendirent clairement un autre coup de feu après que la tempe droite du président eut explosée. C'est cette balle qui projette sur le coffre de l'automobile le morceau d'os que Jacqueline Kennedy tente de rattraper.

14- Une balle touchant Connally au poignet et à la cuisse (AZ-323 À 337). Nous voyons le film de Zapruder que Connally fait un geste vif vers l'avant, puisqu'il est touché par une seconde balle.

Autre fait intéressant dans son livre, le titre du dix-neuvième chapitre du livre de M. Philipps n'a pas besoin d'une longue élaboration : Les "assasins" Lee Harvey Oswald et James Earl Ray à Montréal".

Maurice Philipps nous surprend en nous apprenant ce qui suit :

En 1971, le bureau du Montréal Star à Washington recevait anonymement une copie d'un mémo TOP SECRET de la CIA qui invitait ses agents à interrompre leurs contacts avec le... FLQ (Front de Libération du Québec) en raison des dangers que présentaient la Loi des mesures de guerre.

Vingt and plus tard un agent de la CIA, M. Jules Kimble, qui aida à Montréal l'assasin présumé du Pasteur Martin Luther King (James Earl Gray) révéla avoir fait parti d'une organisation québecois soutenue par la CIA : le FLQ (Front de Libération du Québec).

En conclusion, je vous recommande fortement la lecture de ce livre incontournable afin de comprendre un peu mieux les faits et aboutissants d'une page d'histoire marquante dans notre histoire terrestre et qui se lit comme un roman tellement il est détaillé et bien rendu.

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